La motion des animaux non humains de Connerré refuse le PLUi du Gesnois Bilurien
Motion adressée à la commission d’enquête PLUI Gesnois Bilurien.
Réunis en assemblée nocturne extraordinaire le 11 janvier 2020 au lieu dit Rollin sur la Commune de Connerré, les délégués des espèces ci-dessous (voir feuille d’émargement), vous font part de leurs observations concernant le projet de Zone d’Activité du PLUI du Gesnois-Bilurien.
38 ha de nos espaces de vie, nourriture, reproduction, jeux, menacés de disparition !
C’est une aberration écologique !
Les délégués des chevreuils ont fait remarquer que leurs habitudes rituelles et séculaires les font se déplacer de la parcelle de Rollin, en passant par celle de la Genetière, pour se rendre ensuite, traversant les champs et prairies de la Longueraie et des Cohernières, aux bois des Galandais et de Galande. Ils aiment aussi batifoler sur les parcelles de reboisement à Rollin et la Genetière, parcelles non répertoriées par le PLUI mais déjà condamnées par lui …
Autres aspect inconnu du PLUI, les nombreuses haies bocagères dont les humains connaissent les bienfaits écologiques à tous point de vue. Elles disparaitraient du paysage pour être remplacées… par des clôtures grillagées de plusieurs mètres de haut ! Comment ferions-nous pour survivre dans ces conditions ???
Bonjour la défense de l’environnement dont tous les humains-élus soit disant se réclament…
Un seul point d’eau accessible toute l’année (non asséché l’été) existe pour nous abreuver et il est très fréquenté : celui de la grande mare située à Rollin (terrain de la famille Papin), lieu de rendez-vous matinal et crépusculaire des chevreuils, sangliers et autres espèces….
Les délégués des oiseaux de nos campagnes, sédentaires qui représentaient aussi les espèces migratoires, se demandent avec inquiétude où ils feraient dorénavant leur nid si un tel massacre se produisait… Sans compter sur la raréfaction de leurs sources de nourritures, qu’il s’agisse de plantes à graines des champs et des haies ou des insectes à gober…
Autre conséquence néfaste de ce projet : avec vos constructions bien bétonnées, la disparition des prairies naturelles et champs cultivés, vitaux pour nos amis insectes volants … On ne verrait plus fleurir, entre autres, les coquelicots, pâquerettes et bleuets. N’oublions pas non plus toutes les espèces qui vivent au ras du sol naturel, et dans le proche sous-sol, source de biodiversité, sans qui nous ne serions rien, nous animaux comme vous les humains. Un humain Darwin l’a dit : une terre sans ver de terre est stérile… comment vont faire les vers de terre pour vivre sous le béton ????
C’est donc pour toutes ces raisons que nous délégués des espèces animales sommes farouchement contre l’implantation de cette Zone d’Activité sur notre territoire!
Ont signé la feuille d’émargement les délégués des espèces suivants : chevreuil , sanglier, renard, lapin, grenouille, crapaud, triton, salamandre, abeille, bourdon, guêpe, ver de terre, papillon, coccinelle, écureuil, hérisson, héron, escargots, limaces, poules d’eau, canards sauvages, chauve souris, vache de la Petite Courtillère, âne et poney de la Courtillère, bœuf du Grand Perray, mésange, verdier, merle, rouge-gorge, bouvreuil, pic vert, pinson, moineau, pie, corbeau.
Excusées ayant donné mandat aux mésanges: les hirondelles (présentes de mars à septembre) en villégiature en ce moment en Afrique…
Message de soutien du célèbre scarabée «pique prune» de l’A28.
Aux bons soins de l’Association pour la protection des Cohernières et de ses environs qui défend depuis 20 ans notre cadre de vie.
Ci-dessous, les photos de Bambi de Rollin-La Courtillère et celle d’une de ses parentes en promenade aux Cohernières…
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.